"THE ONLY THING SELF-EVIDENT ABOUT THE CONTEMPORARY IS THAT NOTHING CONCERNING THE CONTEMPORARY IS SEFT-EVIDENT ANYMORE" - Joao Ribas, "What To Do With The Contemporary?", Ten Fundamental Questions of Curating, Fiorucci Art Trust with Mousse Editions, Milan, Italy. 2011, p. 67. (From Adorno Statement : "IT IS SELF-EVIDENT THAT NOTHING CONCERNING ART IS SEFL-EVIDENT ANYMORE, NOT ITS INNER LIFE, NOT ITS RELATIONSHIP TO THE WORLD, NOT EVEN ITS RIGHT TO EXIST", Theodor Adorno, Aesthetic Theory. ______________________________________

 

 

 

 

 

 

Le Diplôme sturtevien:la réévaluation de la notion d'objet dans l'esthétique contemporaine, 2015-2019
Doctorat en études et pratiques des arts

Dans le cadre d'une production de la connaissance réalisée à l'université, une encyclopédie du réel académique voit le jour, session par session, pour l'ensemble des études réalisées par l'artiste, de sa propédeutique à la maîtrise en histoire de l'art.

Avant tout une étude épistémologique (Edgar Morin, La méthode, 1986) pour un encadrement des études académiques en art contemporain, la teneur encyclopédique prend physiquement forme par un volume par session et y retrace le programme et son concours de diplôme de maîtrise. Recourant au concept du livre d'artiste, chaque volume correspond à des transcriptions audio des séminaires, une numérisation d'examens et de feuillets produit dans le cardre d'exercices et de résultats, lesquels opèrent un déplacement quant au réel enjeu et étude en histoire de l'art: prendre à la source une conception du réel, celle des connaissances disponibles à l'université, et en faire le cadre et le matériau d'une performance en art contemporain. Le Grand catalogue devient l'heure, l'espace et le mouvement de la maîtrise. L'artiste participe avec l'institution, travaille à côté d'elle. De cette allégorie des hautes sphères du savoir, page par page, de la parole aux mots, il adopte ce concept de "production de la connaissance", non plus d'objets, pour que se manifeste la question de l'œuvre d'art, laquelle interroge, creuse et met en perspective des mêmes questions d'auteur et d'origine dans le domaine de l'esthétique contemporaine, dont cette remise en cause du mythe de la disparition de l'objet que sont, peut-être, des enregistrements de la vie académique, situations, notamment, qui peuvent sembler délictueuses que d'usurper, de reprendre cette trame de l'existence d'une classe, de son professeur, par cette équation au postmodernisme qui date depuis le rejet du Formalisme du début des années 1960, de l'Expressionnisme abstrait ou du Paintely Abstaction (terme proposé par Clement Greenberg sans jamais véritablement s'imposer) que la "copie" en art, un enjeu de répétition et de l'originalité chez la néo-avant-garde américaine du milieu des années 1960, Elaine Sturtevant.

Sujet de mémoire : Le « déjà-vu » en art contemporain: Une quête de l'originalité dans le travail de l'artiste américaine des années 1960, Sturtevant, sous la direction de Monsieur Jean-Philippe Uzel.

ci-contre: E.H. Gombrich, Histoire de l'art, Trad. de l'anglais par J. Combe, C. Lauriol et D. Collins, Phaidon, Paris, Édition de poche, 2006, 1046 p.; Photo: l'artiste.

 

 

 

 

 

 

 

The Linguistic Tunnel, 2011
photo: Tanel Saar

Performance vs Installation, 28 windows at variable dimensions; Culture Factory Polymer, Global Container XVIII created by Eric Alalooga, Sandra Jorgeva & Tanel Saar, Tallinn, Estonia

Special Acknowledgments: Erik Alalooga, Tanel V Kulla & Tanel Saar